
À mon grand étonnement, une foule s’y précipitait : des centaines de personnes, un parking immense, du monde partout, faut dire aussi, que l’été bat son plein ! Diantre, mais comment se frayer un chemin dans cette jungle humaine et le brouhaha ... ? Et bien, aucune difficulté, très vite on oublie la foule, emporté par la houle de cet impressionnant océan vert.
Tout d’abord, c’est l’immensité des bambous qui frappe, le vertige devant ces innombrables troncs. Torticolis pour qui veut en contempler la cime. Il s’agit d’une véritable cathédrale de bambous, une nef composée de milliers de vertes et gigantesques nervures. On se sent englouti, immergé, pris dans le ventre d’un navire ou celui de la baleine de Moby Dick ! Ça et là, quelques séquoias déjà très hauts renforcent les impressions de vertige.
En suivant le chemin, on aborde un village laotien, très bien conçu. La belle lumière du jour plongeant dans la végétation, on peut presque entendre les bruits quotidiens de ses habitants avec l’aide de notre imagination, impressions de voyage dans ce lointain pays d’Asie, on découvre une atmosphère verte et en osmose avec la nature dont ils dépendent.
Plus loin, autres chemins, soudain un paysage dégagé : Le Lac du Dragon. Créé par Eric Borja lui-même. Un vallon où se dessine un lac, un ruisseau qui serpente, quelques pins taillés en plateaux, des bambous nains taillés en rochers … Une somptueuse et lumineuse création dans le style japonais. Douceur et lumière. Envie de passer de longs moments à en détailler les couleurs et les formes en compagnie des végétaux et des carpes Koï nageant non loin de nous.
Puis, on pénètre dans la forêt, épaisse, de bambous. Seul regret : difficile de s’y égarer, encore trop balisée, chemin trop court et pas assez audacieux.
D’autres étonnements nous attendent encore, au détour de chemins tels de grands et superbes ginkgo giloba (photo ci-contre), vieux sages de quelques centaines d’années (l'un des plus vieux d'Europe !), en fin de compte très jeunes, accompagnés de tout aussi beaux chênes et magnolia.
Après les avoir écouter bruisser et parler (?) quelques instants, les chemins conduisent vers les Jardins d’Eau.
Bassins couverts de colliers de nymphéas et peuplés de carpes Koï qui parfois illuminent de leurs écailles dorées les eaux calmes et dormantes.
Un peu plus loin, canaux et bassins où se dressent de grands lotus, arborant soit de belles et luxueuses fleurs blanches ou les hampes emplies de graines.
À côté du tumulte d’une cascade, posé sur des planches rouges au-dessus d’un bassin, les bonsaï. Le regard se promène, saute de l’un à l’autre tel super mario dans les jeux du même nom. Émerveillement et contemplation. Il y en a de très gros, aux racines étalées, il y en a qui sont forêts ou arbre solitaire.
Autre beauté jouxtant ce petit monde d’arbre, un acer palmatum ou érable du Japon, aux feuilles palmées pareilles à du duvet. Des couleurs d’automne peignent cet arbre chevelu dont j’admire la beauté et le port léger de ses branches. Plus loin, même émerveillement avec d’autres acer palmatum dans des pots bleus, placés tous côte à côte à l’ombre d’un vert sombre de très hauts bambous. Peut-être seraient-ils mieux mis en valeur encore dans un espace plus ensoleillé. Certainement que les érables craignent les implacables rayons d’un Soleil d’été.
Un autre jardin japonais nous attend, peu après les délices des bonsaï. Un délice aussi. Un jardin très réussi, en demi-teinte, plongé dans une ombre fraîche où quelques éclats de Soleil viennent caresser l’eau. Les carpes Koï s’aventurent par là et le rivage semble pénétrer de silence, car après la cascade d’eau, tout à coup le silence se fait entendre.
Un jardin, palais du bambou, qui garantit au promeneur douceur et émerveillement sans oublier l’étonnement. Y aller d’une humeur alanguie, à la recherche de l’égarement.
Visiter la galerie de photos de La Bambouseraie d'Anduze.
Tout d’abord, c’est l’immensité des bambous qui frappe, le vertige devant ces innombrables troncs. Torticolis pour qui veut en contempler la cime. Il s’agit d’une véritable cathédrale de bambous, une nef composée de milliers de vertes et gigantesques nervures. On se sent englouti, immergé, pris dans le ventre d’un navire ou celui de la baleine de Moby Dick ! Ça et là, quelques séquoias déjà très hauts renforcent les impressions de vertige.
En suivant le chemin, on aborde un village laotien, très bien conçu. La belle lumière du jour plongeant dans la végétation, on peut presque entendre les bruits quotidiens de ses habitants avec l’aide de notre imagination, impressions de voyage dans ce lointain pays d’Asie, on découvre une atmosphère verte et en osmose avec la nature dont ils dépendent.

Puis, on pénètre dans la forêt, épaisse, de bambous. Seul regret : difficile de s’y égarer, encore trop balisée, chemin trop court et pas assez audacieux.

Après les avoir écouter bruisser et parler (?) quelques instants, les chemins conduisent vers les Jardins d’Eau.
Bassins couverts de colliers de nymphéas et peuplés de carpes Koï qui parfois illuminent de leurs écailles dorées les eaux calmes et dormantes.

À côté du tumulte d’une cascade, posé sur des planches rouges au-dessus d’un bassin, les bonsaï. Le regard se promène, saute de l’un à l’autre tel super mario dans les jeux du même nom. Émerveillement et contemplation. Il y en a de très gros, aux racines étalées, il y en a qui sont forêts ou arbre solitaire.
Autre beauté jouxtant ce petit monde d’arbre, un acer palmatum ou érable du Japon, aux feuilles palmées pareilles à du duvet. Des couleurs d’automne peignent cet arbre chevelu dont j’admire la beauté et le port léger de ses branches. Plus loin, même émerveillement avec d’autres acer palmatum dans des pots bleus, placés tous côte à côte à l’ombre d’un vert sombre de très hauts bambous. Peut-être seraient-ils mieux mis en valeur encore dans un espace plus ensoleillé. Certainement que les érables craignent les implacables rayons d’un Soleil d’été.
Un autre jardin japonais nous attend, peu après les délices des bonsaï. Un délice aussi. Un jardin très réussi, en demi-teinte, plongé dans une ombre fraîche où quelques éclats de Soleil viennent caresser l’eau. Les carpes Koï s’aventurent par là et le rivage semble pénétrer de silence, car après la cascade d’eau, tout à coup le silence se fait entendre.
Un jardin, palais du bambou, qui garantit au promeneur douceur et émerveillement sans oublier l’étonnement. Y aller d’une humeur alanguie, à la recherche de l’égarement.
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