Dans les mains de la forêt

Un tilleul géant et magnifique surpris lors d'une promenade estivale dans les confins du pays de Vénasque. Son ombre et douce et fraîche, agréable et ce vert, magnifique. Une lumière tamisée par les feuilles au vert tendre. Quelques jours avant, l'arbre gardien d'une maison, était encore en fleur, enivrant le passant, embaumant tout le paysage.

Un endroit si beau et loin du monde mécanique. On oublie le vacarme et l'urbanisme, la nature régne majestueusement, elle recouvre toutes ces montagnes et collines, elle garde ses lois. On y croise si peu l'homme et ses machines. Sa trace se laisse voir pourtant en plusieurs endroits.
Un monde redevenu sauvage n'est pas loin, les créatures de la forêt nous guettent. Des chemins s'éparpillent dans ces collines si peuplées de chênes, genévriers et pins, tous sont beaux, sculpté et harrassé par le vent qui souffle si souvent, si longtemps. Vigoureux mistral précipité, jaillissant des montagnes du nord, descendant furieusement du Mont Ventoux dont la présence solennelle se devine quelque part au-delà de ces collines à-demi sauvage. Un monde attirant et chaud où chaque pierre est brûlante, affamée de Soleil et gardienne de secrets anciens et endormis.