Une douce après-midi de janvier dans les Alpilles.Le jour finissant, une lumière rasante qui étale les ombres froides des petites collines.
Un endroit si verdoyant sous le bleu du ciel. Douceur d'un Soleil d'hiver tout miel.
Petites pierres et chemins qui serpentent entre les buissons épineux, les chênes kermès (Quercus Coccifera) et des genévriers (Juniperus Communis) rasants, arasés. Le vent souffle ici avec grande force tout au long de l'année. Quelques jours de répits et sa vigueur revient !
Un désert semble dormir encore ici.
Austérité si belle, chatoyante et ondulante. De petites montagnes si érotique, aux dorsales arrondies et au vocabulaire de pierres attiédi par un Soleil précoce.
Montagnettes et collines alanguies, plaines rondes où sommeillent des ruisseaux oubliés.
A demi sauvage et abandonné, l'été parait encore s'y alanguir.
Le temps ne s'écoule plus comme ailleurs, il est bon de s'y attarder.
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